Noëlle Revaz e Katia Clavien
Foto: @lundi 13/Guillaume Perret
Noëlle Revaz (1968) a grandi à Vernayaz dans une famille de neuf enfants. Après un master en langue et littérature latines, elle a publié des romans aux éditions Gallimard (Rapport aux bêtes, Efina) et aux éditions Zoé (L'Infini Livre, Prix Suisse de Littérature). Elle est l'auteur de nombreux monologues et nouvelles (Hermine Blanche, Gallimard) et écrit aussi pour les enfants, pour la radio et pour le théâtre. Ses textes se distinguent par l'originalité du travail sur la langue et par leur univers singulier. Ils sont traduits en plusieurs langues, ont remportés de nombreux prix et ont été adaptés au théâtre ou au cinéma. Avec Michael Stauffer, Noëlle Revaz se produit sur la scène au sein du duo bilingue et poétique Nomi Nomi. Noëlle Revaz est mentor à l'Institut littéraire suisse de Bienne et pour le Master of Contemporary Arts Practice de la Haute École des Arts de Berne HKB.
Foto: Romaine Lehman
Katia Clavien: Le goût des mots a accompagné Katia Clavien depuis son plus jeune âge. Parfois tout proche, parfois beaucoup plus lointain, il lui a donné l’envie d’écrire très tôt. Toute jeune adulte, elle participe, comme un coup de poker, à un concours d’écriture dramaturgique dont elle est l’une des lauréates. Elle écrit ensuite une série de nouvelles qu’elle empile dans ses tiroirs. Devenue l’heureuse maman de deux garçons, elle tient ses rêves d’écriture à distance durant quelques années, avant d’écrire, en 2018, un roman (non publié) pour jeunes lecteurs. Intervenante en prévention des violences et clown d’hôpital, Katia Clavien s’épanouit également dans une troupe de théâtre amateur, dans la photographie et les longues balades dans la nature.
Progetto
Le récit nous emmène à Venise, où, au cours d’un week-end de décembre, Blanche tente de chasser les vieux démons de sa vie sentimentale et à se libérer d’une relation qu’elle s’interdit. Pour Blanche, Venise et sa singularité agissent comme un miroir, fascinant et dérangeant, à la fois.
Après le deuil de la maternité, l’échec de son mariage, puis celui d’une relation obsessionnelle avec Paul, cette Parisienne met un terme à une passion interdite avec Elsker – l’amoureux, en danois. Celui-ci, perdu dans des sentiments qu’il n’assume pas et rongé par la culpabilité, disparaît sans laisser de trace, jusqu’à l’issue fatale.