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Nouvelle page de soutien- L'engagement de Migros

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Foto: Noémi Desarzens

Photo: Noémi Desarzens

Fanny Desarzens

Fanny Desarzens est née lors d’un mois d’août caniculaire, un vendredi 13 de l’année 1993. 
Elle vit à Lausanne depuis 10 ans, mais a grandi dans la campagne vaudoise. Elle a passé la plupart de ses vacances d’été en montagne, lorsqu’elle était enfant. 
Fanny obtient son Bachelor d’arts visuels à la HEAD-Genève en 2018. Après cette expérience genevoise, elle s’élance dans son travail littéraire.
Galel, son premier ouvrage, obtient un Prix Suisse de Littérature en 2023, ainsi que le prix Terra Nova de la Fondation Schiller. Chesa Seraina, son deuxième livre, obtient le prix Ève de l’Académie romande. Son prochain roman, Ce qu’il reste de tout ça, sortira en août 2024. 
Actuellement, Fanny Desarzens travaille sur divers textes et projets, ainsi que sur un quatrième roman.

Motivation de participation: Lorsque j’écris des images m’apparaissent, et mon texte devient simplement un film qui se déroule. Cette collaboration permettrait donc de réinventer Chesa Seraina avec un regard autre que le mien, une voix autre que la mienne – ceci afin de créer un nouveau langage. 
Écrire m’est un acte profondément solitaire ; travailler en binôme serait une expérience enrichissante, car elle signifierait assembler des forces au nom d’une valeur commune : l’importance de raconter une histoire. 

Texte de l'oeuvre: «Chesa Seraina»

Auteur: Fanny Desarzens

Maison d'édition: Editions Slatkine, 2023 

Une jeune femme se perd dans sa vingtaine. Un jour, des souvenirs lui reviennent ; ceux d’une enfance brisée par l’incendie de Chesa Seraina, sa maison. Le feu a fait disparaître la mémoire du lieu ; elle décide de reconstruire ce que les flammes ont anéanti. 
Elena travaille dans un vieux cinéma dans une ville où « tout est proche » et elle vit dans un studio dépouillé, sans aucune décoration, qui représente parfaitement le vide qu'elle ressent. Sur les épaules d'Elena repose un fardeau dont elle n'arrive pas à se débarrasser : l'incendie de la maison de son enfance, que ses parents avaient construite et appelée « Chesa Seraina » pour qu'elle « soit bien à eux ». Chesa Seraina – Maison Sereine en romanche – demeure dans la mémoire de la protagoniste comme un petit et intime coin de paradis, un « monde à l’intérieur d’un autre ». Elena et sa soeur Rose ont grandi là, dans ce jardin détaché du monde, jouant à l'ombre de son arbre et en compagnie de Luf, le chien de la famille. Les pièces de la maison étaient remplies de meubles et d'objets des grands-parents et arrière-grands-parents, de précieux petits trésors passés de génération en génération, faisant de la maison un paradis. Rien ne subsiste de cette vie idyllique, le feu a tout emporté, et Elena ne sait plus quels souvenirs de son passé sont réels et lesquels sont le fruit de son imagination. 
Un jour, soudainement, elle quitte son poste au cinéma et remet son studio, malgré la consternation de ses parents et de sa soeur. Ella a décidé de reconstruire Chesa Seraina. En dépit de toutes les oppositions, elle met son projet à exécution. Bien loin d'être une experte en matière de construction, Elena a besoin d'aide et se tourne d'abord vers d'anciens contacts de ses parents : Vincent le charpentier, son fils Sylvain et Renarde, la menuisière. Durant le processus de la reconstruction, ce ne sont pas seulement les parois de la maison qui sont reconstruites, mais les rapports entre les personnes, et avec eux les liens avec un passé qui semblait perdu à jamais. Elena, qui au début de l’histoire était une petite fille maigre et sans un véritable but, devient de plus en plus forte et musclée. Sa vie retrouve ainsi de la couleur et du sens. Chesa Seraina est un roman d’apprentissage où une jeune femme se métamorphose parallèlement à la maison qu’elle reconstruit. 
Citation tirée du livre : 
«D’abord je ne vois rien. Puis j’aperçois la façade. Elle a tenu. Elle est noire de suie mais elle est debout. La porte est par terre. Les trois autres murs n’ont aucune trace de flammes (...) On dirait une maison de poupée, à laquelle il manque des murs pour qu’on puisse voir dedans. »

Langues:  français

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Foto: Dieter Kubli Bilgerverlag

Photo: Dieter Kubli Bilgerverlag

Simon Froehling

Né en 1978, Simon Froehling, possède la double nationalité suisse et australienne. Il vit actuellement à Zurich. Diplômé de l’Institut littéraire de Bienne, il s’est fait connaître dans les années 2000, principalement en tant que dramaturge et poète, avant de publier son premier roman, «Lange Nächte Tag», en 2010. Après une pause pour cause de maladie, il s’est remis à écrire en 2017 en tant qu’écrivain en résidence à la Maison allemande de la New York University. Son deuxième roman «Dürrst» est paru en septembre 2022 et a été nominé pour le Prix suisse du livre. Pour le reste de son œuvre, Froehling a reçu, entre autres, le prix culturel du Network – Gay Leadership, le prix du public des Journées des auteurs de Saint-Gall et le prix d’écriture théatrale de la Société Suisse des Auteurs, ainsi qu’un prix de reconnaissance Heinz-Weder pour la poésie. Parallèlement à son travail d’auteur, il est dramaturge au Tanzhaus Zurich.


Motivation de participation: «Déjà pour mon premier roman, on m’a souvent dit que j’écrivais de manière très cinématographique. Je me réjouis maintenant d’explorer ce potentiel dans un cadre professionnel sur la base de mon deuxième livre et de trouver des traductions non seulement pour l’histoire, mais aussi pour les choix formels qui caractérisent Dürrst et qui peuvent être lus, en partie, comme une recherche de stratégies narratives queer. Le fait de pouvoir le faire en tandem plutôt que seul à mon pupitre est, pour moi, un privilège.» 

Texte de l'oeuvre: «Dürrst»

Auteur: Simon Froehling

Maison d'édition: Bilgerverlag et Diogenes (Mai 2024) 

Eher zufällig wird Andreas Durrer zum gefeierten Künstler – als «Dürrst» jedoch droht er bald an sich selbst unterzugehen. Sein Weg vom Jugendlichen, der seiner Oberschichtsherkunft den Rücken zukehrt, über besetzte Häuser, unzählige Partys, Vernissagen und Betten meist fremder Männer bis in die psychiatrische Klinik und wieder hinaus, ist kein linearer. Das Leben ist eine wilde Tour, auf der Dürrst ab und an das Ziel aus den Augen, doch fast nie die Hoffnung verliert.

»Als junger Erwachsener wolltest du dich als spontaner und chaotischer Mensch sehen, und es hat lange gedauert, bis du dir eingestehen konntest, dass du nur in der Routine aufblühst, dass du Alltagsrituale brauchst.« Dies ist nicht die einzige Erkenntnis, die Andreas Durrer, genannt Dürrst, im Lauf der Jahre gewinnt. Sein Weg beginnt überraschend, eine Installation zu James Baldwins ›Giovannis Room‹ macht ihn fast über Nacht zum gefragten Künstler. Doch dann wird der Druck nach neuen Werken größer und die Tage, an denen er nicht aufzustehen vermag, zahlreicher. Künstlerische Höhenflüge wechseln sich mit psychischen Sturzflügen ab, so wie Dürrst auch sein Lager – die WG in Zürich, das Kleinstappartement in Athen, die Hotelzimmer in Kairo – und damit die Lover wechselt, wobei er eigentlich auf der Suche nach der großen Liebe ist. Simon Froehlings zweiter Roman ›Dürrst‹ ist ein schonungsloses, gewitztes und liebevolles Buch über einen manchmal hilflosen und doch großen Helden.

Langues: allemand

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Foto: Christoph Oeschger

Photo: Christoph Oeschger

Gianna Molinari

Gianna Molinari est née à Bâle en 1988 et vit actuellement à Zurich. Elle a étudié l’écriture littéraire à l’Institut littéraire suisse de Bienne et la littérature allemande moderne à l’Université de Lausanne. Elle est cofondatrice du groupe d’action artistique Literatur für das, was passiert et du collectif d’auteures Rauf. En 2018, elle a publié son premier roman Hier ist noch alles möglich aux éditions Aufbau. Pour ce roman, elle a reçu le prix Robert Walser, le prix Clemens Brentano et a été nominée pour les prix suisse et allemand du livre 2018. Son deuxième roman Hinter der Hecke die Welt est paru en 2023 aux éditions Aufbau.

Motivation de participation: Où intervenons-nous? Jusqu’où allons-nous? Qu’est-ce qu’on laisse tomber? Où décaler? Où reste-il de la place pour les espaces vides? Vers où évoluent les personnages et la dramaturgie du texte? Je me réjouis beaucoup du processus d’adaptation et de transformation de mon texte romanesque en une adaptation cinématographique, de la découverte de nouveaux points de vue et de nouveaux outils, du dialogue ainsi que de la réflexion et du travail en commun.

Texte de l'oeuvre:«Hinter der Hecke die Welt »

Auteur: Gianna Molinari

Maison d'édition:  Im Aufbau

Im zweiten Roman von Gianna Molinari «Hinter der Hecke die Welt» wird eine Vielzahl der gegenwärtigen Zustände von Mensch und Natur aufgezeigt. Es ist ganz simpel, sagt dieser Roman, schau dir an, was hier passiert, und dann schau in die Welt. Gianna Molinaris Sprache ist dabei stets einfühlsam, ohne Gefahr zu laufen, ins Kitschige zu kippen die Dialoge von feinem Humor gezeichnet. Poesie und Politik fliessen in dieser ruhigen, beinahe stoischen Geschichte ineinander über, denn alles ist, wie im richtigen Leben auch, miteinander verwoben. 
Ein Dorf hat Angst vor dem Verschwinden. Deshalb trifft es Massnahmen: Die bei den Touristinnen und Touristen beliebte Hecke wird gehegt und gepflegt, der Stand der Dorfkasse wird regelmäßig überprüft. Vor allem aber kümmert man sich um Pina und Lobo, denn die Kinder sind die Zukunft des Dorfes. Doch Pina und Lobo wachsen schon lange nicht mehr. Während das Dorf auf die Wachstumsschübe der Kinder wartet, beobachtet Pinas Mutter in der Arktis, wie das Eis schmilzt und Grenzen sich verschieben. 
Zwischen diesen Polen bewegt sich die Erzählung; hier die Enge des Dorfes mit seiner eingeschworenen Gemeinschaft, dort die Weite der Arktis, menschenleer und einsam. Während Pinas Vater Karsten in einen Snackautomaten investiert, der die Dorfkasse aufbessern soll, sinniert Dora vergangenen und zukünftigen Arktis-Expeditionen nach. Und dann, kurz vor dem jährlichen Heckenfest, Schädlingsbefall. «Wie aus dem Nichts seien sie aufgetaucht, die Fraßspuren. Dickmaulrüssler, mit Sicherheit. Die habe sie hier noch nie gesehen, in all den Jahren nicht», sagt Frau Werk, die Gärtnerin des Dorfes. Wenig später kommt es noch schlimmer: Die Hecke brennt. Zwar kann das Feuer schnell gelöscht werden, doch ein Schaden bleibt. Dieser mysteriöse Brandanschlag schwächt nicht nur den dringend benötigten Dorftourismus, sondern auch die Dorfmoral. Mit klingender Lakonie beschreibt Gianna Molinari die Veränderungen, die zwangsläufig folgen, wenn sich ein Bestandteil eines Gefüges verschiebt — in Gemeinschaften genauso wie in Ökosystemen. Die Touristen kommen nicht mehr, Dora ist weit weg, und noch jemand verschwindet still und heimlich aus dem Dorf und hinterlässt eine schmerzhafte Leere 
Zitate aus dem Buch: 
Sie seien ungemein schön, die Bohrkerne, gefüllt mit Sedimenten aus der Tiefe, sagte die Meeresforscherin. Man könne in ihnen die Geschichte lesen, könne sehen, wo ein Vulkan eine Ascheschicht abgeworfen hat, wo ein Meteorit auf die Erde getroffen ist, kann den Dinosauriern sozusagen beim Aussterben zusehen oder erkennen, wo das Klima sich erwärmt hat.

Noch Terra incognita, sagten die Geldgeber der Expedition. Vielleicht, sagten sie, gibt es oben im Norden, im Inneren der größten Insel der Welt, eisfreie Flächen, Land, auf dem Wurzeln durch den Boden dringen, auf dem Büsche wachsen, auf dem ein Leben möglich wäre und Anbau und Schürfung und Herrschaft.

 

Langues: allemand

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